Poèmes (bilingues)
Mon doux pays, comme je l’aime !
Mon cœur lui appartient.
Pour toi je chante, ô mon bonheur,
Mon Estonie en fleurs …
Mon doux pays, comme je l’aime !
Mon cœur lui appartient.
Pour toi je chante, ô mon bonheur,
Mon Estonie en fleurs …
Madis creusait un fossé. Son patron, Mäe Andres, l’avait voulu ainsi et un ouvrier devait obéir aux ordres. Pourquoi pas, on ne s’épuisait pas à la tâche après tout. C’était un travail comme un autre …
C’est au bal masqué, avant Noël, que j’ai fait la connaissance de Maria. Elle n’était pas déguisée, juste un minuscule loup de satin noir autour des yeux, bien incapable de masquer le charme de ses traits …
Tout commença un jour où l’on vit un tournevis qui trottait sur le chemin. On lui avait soudé de minuscules pattes en fil de fer, qui filaient aussi vite que celles d’une mouche …
Le soleil était encore haut dans le ciel lorsque Tõrama Jaak termina sa pièce de labour. Il extirpa le tranchant luisant du sol, coucha la charrue à demi sur sa large lame et, s’engageant dans la longue rue, se dirigea vers la maison …
MARGUS (se levant d’un bond pour courir au devant de Tiina, réjoui) : Tiina ! Enfin, tu es revenue !
LE FERMIER (forçant Margus à s’asseoir) : Reste là ! C’est moi qui vais lui parler …
c’est bien d’écrire des poèmes sur l’amour
nettement mieux que
sur le nombre de masse atomique
l’osmose
ou le volume d’une sphère …
La liberté, est-ce pouvoir tout faire ?
Ou n’être plus soumis à la nécessité ?
Le vrai, est-ce donc ce que chacun sait ?
Ou ce qui restera à jamais inviolé ? …
Aujourd’hui j’ai réalisé que ça ne peut plus durer très longtemps ainsi. Les vivres me permettraient de tenir encore un an environ. C’est une vraie forteresse, ici. Mais les caméras de surveillance m’ont permis de repérer des silhouettes menaçantes qui évoluaient autour de notre jardin …
I. et moi étions de la même promotion, mais je n’aurais jamais fait sa connaissance sans cette campagne d’automne au kolkhoze, où il s’enivra et se mit soudain à parler …