Le septième printemps de la paix

Dans les grandes maisons grises, au bord du chemin, avaient habité les koulaks. Ils avaient caché leur or dans les pieds des lits de fer. La patronne d’une de ces fermes s’était même pendue à un pied de lit. Et l’on voyait encore traîner, dans les orties, quelques sommiers démantibulés.
Le seau cliquetait dans les mains de ma mère. Nous allions cueillir des sorbes. Elle voulait en remplir un plein seau et en faire de la confiture pour l’hiver. Même Mann, la femme d’Orri-Ants, faisait de la confiture de sorbes …