Une journée au village de Terikes

Il y a quelques années, se trouvaient ici les grands champs et la propriété de Madis Parvi Terikes. Mais au cours des années, les terrains avaient été dispersés comme du blé semé. Seule était restée sur la colline, la grande maison avec les vergers…

Les nuits blanches

Selon toute apparence, il était en chemin depuis longtemps. Il était fatigué et couvert de poussière. Il n’allait nulle part, il marchait le long de la forêt et des chemins, selon son bon plaisir…

Le pêcheur de perles

Après quelques jours de marche par des routes et des forêts, il arriva sur une colline d’où l’on découvrait une vaste perspective. Le soleil brillait sur des champs et des prairies …

Le loup-garou

Par-delà les bois et les tourbières impénétrables, au milieu du marais d’Urgvee et de ses murmures, se trouve la pauvre cabane décrépite de mon père. Elle est bâtie sur un sol branlant, comme les autres cabanes de ce marais sans fin …

Une anonyme

Je venais d’accompagner un ami à l’aéroport du lac Ülemiste ; j’y restai un moment pour regarder les voyageurs faire leurs adieux à ceux qui les avaient accompagnés et leur répondaient maintenant d’un signe de la main …

Toomas Nipernaadi

(Deuxième chapitre de Toomas Nipernaadi). Il allait par les chemins poussiéreux en sifflant et en jouant. Il passait la nuit dans la forêt, au bord des lacs ou dans les coudes des rivières, mais dès que le soleil se levait, il piétinait le feu du foyer, dispersait les tisons brûlants et poursuivait sa route …

Le flotteur

(Premier chapitre de Toomas Nipernaadi). Un rayon du soleil matinal s’insinue dans la chambre par la fente étroite de la fenêtre. Loki se lève d’un bond, jette un châle sur ses épaules et se précipite dehors… Pendant la nuit, le Mustjõgi, libéré de sa gangue de glace, a débordé …

Le Peïpous

Vue du rivage, la mer est toujours belle : dans son épanouissement du soir, dans ses brumes argentées du matin, mais aussi dans ses moments de colère orageuse, quand elle dresse ses grandes masses liquides …

Le dernier romantique

Kerill-Kerkerill fourra son bec sous l’aile, s’installa plus commodément sur le perchoir et essaya de s’endormir. Mais cette nuit, pas plus que les précédentes, le sommeil ne venait. L’âge, la lassitude et le dépit en étaient probablement la cause …