Poème (bilingue)
Je te salue, matin,
Et vous, rosée, air de l’été,
Bruissement doux de la forêt,
Et toi, voûte du ciel d’azur …
Je te salue, matin,
Et vous, rosée, air de l’été,
Bruissement doux de la forêt,
Et toi, voûte du ciel d’azur …
Une fois, dans des temps anciens, un des seigneurs de Pahlen se promena au bord de la mer et il y vit une vierge assise sur une pierre et pleurant amèrement. M. de Pahlen s’approcha et lui demanda pourquoi elle pleurait …
Il y avait une fois un jeune homme qui ne trouvait nulle part le repos et qui était tourmenté du désir de savoir tout ce qui était encore inconnu aux hommes …
Un paysan avare avait toujours des ennuis et des chagrins parce que les ouvriers et les servantes ne restaient pas longtemps chez lui et le quittaient à chaque instant. Il ne leur demandait pas plus de travail que les autres, mais il ne leur donnait pas à manger autant qu’ils en avaient besoin …
Mon doux pays, comme je l’aime !
Mon cœur lui appartient.
Pour toi je chante, ô mon bonheur,
Mon Estonie en fleurs …
Madis creusait un fossé. Son patron, Mäe Andres, l’avait voulu ainsi et un ouvrier devait obéir aux ordres. Pourquoi pas, on ne s’épuisait pas à la tâche après tout. C’était un travail comme un autre …
C’est au bal masqué, avant Noël, que j’ai fait la connaissance de Maria. Elle n’était pas déguisée, juste un minuscule loup de satin noir autour des yeux, bien incapable de masquer le charme de ses traits …
Tout commença un jour où l’on vit un tournevis qui trottait sur le chemin. On lui avait soudé de minuscules pattes en fil de fer, qui filaient aussi vite que celles d’une mouche …
Le soleil était encore haut dans le ciel lorsque Tõrama Jaak termina sa pièce de labour. Il extirpa le tranchant luisant du sol, coucha la charrue à demi sur sa large lame et, s’engageant dans la longue rue, se dirigea vers la maison …
MARGUS (se levant d’un bond pour courir au devant de Tiina, réjoui) : Tiina ! Enfin, tu es revenue !
LE FERMIER (forçant Margus à s’asseoir) : Reste là ! C’est moi qui vais lui parler …